Séduits au départ par l’Auxey-Duresses 2007 de Benjamin Leroux, nous n’avons cessé d’être impressionnés par la suite : d’abord par sa gamme de vins remarquables dégustés au fût et par l’outil de travail qu’il a mis en place, ensuite, par sa passion et son dynamisme, et enfin, par son parcours : inscription à 13 ans au lycée viticole de Beaune, diplôme oenologique à l’université de Dijon, formation pratique chez Louis Jadot à Beaune, au château Cos d’Estournel en St Estèphe et au Domaine du Comte Armand à Pommard (connu pour son Clos des Epeneaux) dont, à 26 ans, il devint régisseur. D’emblée son talent est reconnu : « Les vins – dont le Clos des Epeneaux- semblent avoir gagné en raffinement sous l’impulsion de Benjamin Leroux » (RVF 2012) « Jamais les vins n’ont été aussi bons et de garde. » (R. Parker). « Benjamin Leroux a infléchi le style de vins du domaine vers plus d’élégance d’arôme et de texture. » (B&D).
Parallèlement à cela, à partir du millésime 2007, il développe sa propre gamme de micro cuvées issues d’une vingtaine de terroirs minutieusement sélectionnés et, de plus en plus, gérés en bio, sans pesticide ni herbicide. Il s’agit de négoce, mais c’est bien lui qui suit la vigne de près, dicte les rendements et décide des dates de récolte… Si la presse francophone traîne à parler de cette nouvelle gamme pour ne retenir que son travail chez le Comte Armand, il est déjà plébiscité par l’ensemble de la critique anglo-saxone, et considéré comme le futur Henry Jayer selon une confidence d’Allen Meadows à Jancis Robinson.